Les avantages de la mutuelle et de la prévoyance collective sont nombreux. Mais qu’est-ce qui les différencie ? Découvrons-le ensemble.
Un contrat de prévoyance santé entreprise présente de nombreux avantages à la fois pour le salarié et pour l’entreprise qui souscrit ce contrat. Une prévoyance santé entreprise consiste à couvrir tous les aléas de la vie professionnelle d’un salarié.
Elle couvre deux grands domaines de risques liés à :
L’employeur a l’obligation de proposer une couverture prévoyance à l’ensemble des salariés cadres ou assimilés-cadres et de prendre en charge les cotisations et démarches de souscription à l’assurance prévoyance. Concernant les salariés non-cadres, la prévoyance santé entreprise peut être rendue obligatoire par la convention collective de l’entreprise ou un accord de branche.
💡 Bon à savoir : En temps général, vous êtes déjà couvert par la Sécurité Sociale qui prévoit de couvrir chacun de ces risques par des indemnités. Cependant, ce régime obligatoire ne couvre pas le manque à gagner des assurés victimes de ces risques, contrairement au contrat de prévoyance.
Tout naturellement parce que cette prévoyance santé entreprise permet d’améliorer la protection des salariés contre les risques et les aléas de la vie. Mais pas que !
Lors de la mise en place d’une prévoyance collective au sein de l’entreprise, les employeurs bénéficient :
💡 Bon à savoir : En cas de retraite, démission ou licenciement, les salariés continuent à bénéficier des garanties acquises et ont la possibilité de maintenir les cotisations, à titre personnel ou dans le cadre du nouvel emploi.
Une mutuelle santé d’entreprise a pour objectif de rembourser totalement ou partiellement, les frais de santé des salariés restant à charge après le remboursement de la Sécurité Sociale. Des garanties minimales, devant être proposées dans toutes les complémentaires santé, sont prévues par la loi ANI (Accord National Interprofessionnel) :
En plus de ces garanties minimales obligatoires, la complémentaire santé d’entreprise peut également proposer des prestations supplémentaires comme le tiers payant ; les services d’assistance ; des dispositifs spécifiques de prévention et/ou d’accompagnement (dépistage de certaines maladies)
Le dirigeant de l’entreprise doit financer au moins 50 % de la cotisation à la complémentaire santé, le salarié paye le reste. L’employeur peut ensuite décider du pourcentage entre 50 et 100 % qu’il souhaite prendre en charge pour ses salariés.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2016, les employeurs du privé doivent proposer une couverture mutuelle santé entreprise à l’ensemble de leur salarié qui n’en dispose pas déjà d’une. De façon facultative ou obligatoire, elle peut également couvrir le conjoint et/ou les enfants du salarié.
Cependant, un salarié a la possibilité de refuser (par écrit) une couverture de complémentaire santé collective. Par exemple :
La prévoyance collective et la mutuelle sont souvent confondues puisque ces deux dispositifs ont pour point commun la protection des salariés de l’entreprise. En résumé, la mutuelle collective obligatoire rembourse les dépenses liées aux frais de santé quotidiens (consultation chez un médecin généraliste, dentiste, achat de médicament…). De son côté, la prévoyance collective a pour but d’aider financièrement le quotidien de personnes en cas d’aléas de la vie.